Si Boileau avait connu PowerPoint![]() Au tout début des présentations, avant qu’elles ne deviennent le pivot de notre vie en entreprise, il fallait imprimer ses transparents sur des papiers spéciaux sur des imprimantes spéciales avec des carrousels dans lesquels on insérait des marqueurs de couleurs. Inutile de dire qu’on ne s’y prenait pas 5 minutes avant de présenter et qu’on avait soigneusement tout vérifié avant de lancer l’impression (près de 10 minutes par page, quand on n’avait pas à changer les couleurs). Ce que l’on perdait en contraintes physique on le gagnait en préparation de la présentation ! Maintenant on n’imprime plus ; on branche son ordinateur et voilà… Tout est, en apparence, devenu plus facile. Et pourtant il nous est tous arrivé, de sortir d’une présentation en pensant « quel speaker formidable » ou, au contraire de n’en plus pouvoir devant une présentation ennuyeuse au possible. Or la plupart du temps le sujet de la réunion était au cœur de nos préoccupations. Ce n’est donc pas l’outil qui fait une bonne ou une mauvaise présentation. Tout le succès d’une bonne présentation repose sur cette question : que voulez-vous raconter ? Répondre à cette question c’est créer une (petite) histoire. La bonne nouvelle, c’est que tout le monde adore les histoires ! Créer une histoire c’est bâtir un scénario : trouver un fil directeur, un début, un milieu et une fin. C’est éliminer ce qui est secondaire, pour ne se concentrer que sur l’essentiel. Créer une histoire c’est aussi s’interroger sur le but à atteindre par sa présentation : Informer, Convaincre, Expliquer, Proposer, Interroger, Annoncer, etc. Rien n’est plus explicite que les fameux vers de Nicolas Boileau (on est certain qu’il n’a jamais utilisé Powerpoint) : Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément. Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage, Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage, Polissez-le sans cesse, et le repolissez, Ajoutez quelquefois, et souvent effacez. Tout est dit. On ne peut faire de bonne présentation sans l’avoir ni penser ni préparer. Retrouvez la méthode pour réussir vos présentations dans le nouveau best-seller d'Eric JOLY : Bonne présentation exigée.
1 Commentaire
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Quand on parle d'écologie, il y a quand même beaucoup mots utilisés sans que l'on sache vraiment ce qu'ils veulent dire. Dans cette série d'articles nous donnons quelques définitions incontournables.
Comment vivre de mon art sans perdre mon âme ?![]() Une innovation encore méconnue : la location ou mieux encore le leasing d’une œuvre d’art. Pas besoin d’insister sur les bénéfices pour nous (embellissement, culture, valorisation etc…). Pour soutenir un artiste qui parfois a du mal à vendre, on peut maintenant louer ou même leaser l’œuvre. Pour une entreprise, une œuvre d’art n’est comptablement pas amortissable. Une société́ qui achète une œuvre d’art ne peut l’inscrire à un compte de charges. Alors que le leasing, en revanche, permet une économie fiscale pour l'entreprise. Les loyers deviennent déductibles du résultat imposable et donc diminuent l'impôt sur les sociétés. Et comme pour un véhicule ou une machine, en fin de contrat de location, l'option d'achat est libre et permet notamment à l’entreprise de s'approprier l'œuvre pour une valeur résiduelle. Dans cet esprit nous aimons bien le travail de Judith Devaux, une sculptrice animalière reconnue, qui crée des sculptures en bronze (donc avec un coût de matière incompressible). |
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AnneExperte en créativité et innovation. AngeloSusciter de nouvelles idées et générer des innovations est un enjeu majeur pour toute entreprise ; trouver des solutions efficaces originales à des problèmes persistants l'est aussi pour sa performance. EricToujours à l'affut, un peu caustique mais pas trop, toujours content de découvrir et de partager. Archives
Janvier 2021
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