Les apatites géologiques sont une banque d’idées pour nos déchets![]() Principale source de phosphore sur terre, les apatites géologiques se trouvent dans des roches d’origines différentes, des roches magmatiques d’origine profonde, des roches hydrothermales liées à des circulations de fluides chauds dans des filons, des roches métamorphiques issues de la transformation de roches antérieures sous l’effet de la température et de la pression, des roches sédimentaires qui se sont déposées sur les continents ou dans les océans. Suivant leur origine, elles n’auront pas la même formule chimique, la même stabilité, les mêmes propriétés. La fluoroapatite, qui constitue la majeure partie des gisements sédimentaires de phosphates, est à l’origine de toute l’industrie du phosphore. L’hydroxyapatite forme, quant à elle, la partie minérale des os de tous les vertébrés et donc des humains. Dans la nature, les apatites sont de véritables pièges à éléments lourds. Plus de 35 éléments chimiques sont signalés dans certaines apatites naturelles dont l’argent, l’arsenic, le cadmium, le chrome, l’iode, le molybdène, l’étain, le sélénium, le strontium, l’ytrium, les terres rares, le béryllium, le baryum, le cobalt, le plomb, le nickel, le vanadium, le zinc, le zirconium, l’uranium, le thorium. Dans le milieu géologique, les apatites se comportent comme des éponges à éléments lourds, capables d’en incorporer jusqu’à la moitié de leurs poids. De ces différentes formules chimiques dépendent leurs propriétés physiques et chimiques. On peut donc concevoir à la fois la complexité et la richesse de la famille des apatites. C’est leur structure cristalline, une véritable structure « à mémoire de forme », qui leur confère une grande stabilité dans le milieu géologique. Pour en savoir plus il faut lire "Un diable au CEA" de Joelle Carpena. EricEditeur fier de ses auteurs
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Un diable au CEA![]() Découvrez à la rentrée de septembre le nouveau livre de Joëlle Carpena La recherche fondamentale m’a permis d’identifier des minéraux capables de supporter la radioactivité et les défauts nucléaires qu’elle provoque, de comprendre comment et pourquoi. Il m’aura fallu une dizaine d’années pour bien comprendre ce phénomène physique dans ces minéraux. Dans un deuxième temps, ma recherche est devenue appliquée quand j’ai compris que ce phénomène physique était une chance offerte par la nature et quand m’est venue l’idée d’utiliser ces minéraux « intelligents » pour y enfermer de la radioactivité. Je n’ai alors eu qu’une seule préoccupation, copier ce que la nature avait inventé et synthétiser les mêmes minéraux qu’elle en y insérant de la radioactivité pour ensuite vérifier que la magie des minéraux naturels pouvait exister aussi dans ces minéraux synthétiques, analogues aux minéraux naturels. Mes recherches se sont orientées vers des méthodes de synthèse de nouveaux matériaux céramiques. Là encore, dix années supplémentaires m’ont été nécessaires pour reproduire en laboratoire ces minéraux, capables de confiner la radioactivité. Et puis, l’idée d’utiliser ces minéraux pour d’autres applications a germé et pendant presque vingt ans, j’ai imaginé puis testé d’autres applications, des applications tournées vers l’environnement, les déchets industriels, les pollutions, la valorisation des déchets. Vous pouvez l'acheter en souscription ! Un diable au CEA
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Auteur : Joëlle CARPENA Nombre de pages : 270 ISBN : Parution rentrée 2020 Format : 15,5 x 24 cm - couverture souple Tout tout tout Vous saurez tout sur les apatites Les naturelles, les artificielles Les utiles, les révolutionnaires Tout tout tout Joelle vous dira tout sur les apatites EricPremier lecteur enthousiaste Les idées de François Jarrige![]() Ce matin, France Culture recevait François Jarrige, un historien des sciences et des techniques. interview intéressante sur le "mythe" de la transition énergétique : à savoir, non pas le remplacement de quelques chose de moins bien par quelque chose de mieux, mais un empilement de nouvelles technologies, à chaque fois extrêmement prometteuse (mais on fera le bilan à la fin). A cet égard l'engouement pour la voiture électrique est symptomatique : si on ne change pas l'éco-système global (route, transports collectifs etc...) on va pas passer d'émission de carbone à d'autres dommages. C'est vraiment un point de vue qui fait réfléchir. Retrouvez les billets de François Jarrige sur le site du collège de France : La vie des idées. En Suède c'est souvent originalLa Suède nous a donné les Krisprolls, Ikéa, Zlatan, Greta Thunberg et Doconomy. Cette start-up se lance dans sur le marché (lucratif) des cartes de crédit. Celle de Doconomy est un peu particulière puisqu'elle permet de voir les émissions de de CO2 associées à chaque transaction. Mieux encore elle propose de les compenser en sponsorisant des projets reconnus par l'ONU ou des fonds engagés dans le développement durable. Mieux encore elle propose de bloquer les nouveaux achats lorsqu'un seuil acceptable de carbone a été atteint ! Pour chaque dépense, un bilan carbone est défini par l'indice Aland qui calcule le bilan carbone de chaque achat (habit, café, avion etc...). C'est une sorte de Yuka du carbone. EricTout n'est pas hors de prix![]() Un incroyable exemple de la part du colibri : c’est l’histoire d’un ingénieur-entrepreneur qui lors d’un voyage a bu une eau contaminée et a failli mourir. Miraculeusement sauvé il décide, à son tour, de sauver ceux qui meurt à cause de l’eau. Il invente alors le Safe Water Cube un système de filtration de l’eau complètement autonome : • Rend potable toutes les eaux de surface (eaux de rivières, mares, puits ou eaux saumâtres). • 1 000 litres d’eau rendus potables à l’heure, 150 000 par mois. • Aucune énergie nécessaire. • Entièrement mobile & mécanique. Et comme cela ne suffit pas il monte une ONG : Safe Water Cube pour disséminer son appareil dans le monde. A ce jour 180 fontaines ont été installées donnant de l’eau potable à 180 000 personnes. Et comme cela ne suffit l’association en profite pour, à partir de l’eau, mettre en place des programmes d’éducation, de reforestation et d’économie circulaire. Jean-Paul Augereau ne s’arrête pas (en fait ne s’arrête jamais) et au ras des pâquerettes (c’est-à-dire sur le terrain, pas dans les colloques ni devant la télévision) il collecte sans relâche 5000 € (le prix d’une installation rendue sur place) et dès qu’il a le budget nécessaire il déclenche l’installation d’une fontaine avec son programme de revitalisation… Consommer pour sauver la planèteConnaissez-vous les iles Aland ? Un archipel finlandais (6 500 iles. quand même, dont 80 habitées) disposant d'une vaste autonomie par rapport au reste de la Finlande (ils ont même un drapeau spécial et leurs timbres) qui n'est connu que de quelques touristes... Nous faisons le pari que bientôt ces iles seront connues grâce à l'index Aland ! L'index Aland fruit d'un joli travail collaboratif s'attache à mesurer l'impact carbone de tout ce qui compose notre quotidien :
Avec un peu (beaucoup) de big data, une carte de crédit intelligente peut calculer pour vous (en fonction du magasin et de la saison) l'impact carbone des courses... Il devient alors possible de compenser cet empreinte carbone.
Le projet est vraiment innovant et original. On peut le suivre en anglais sur http://www.r-b-k.se/aland-index/?lang=en. A oui, au fait c'est la banque des iles Aland qui en a eut l'idée ![]() Ecosystème : ensemble harmonieux et équilibré entre des êtres vivants et leur environnement. La notion d'écosystèmes (apparue en 1935 sous la plume d'un botaniste anglais, Arthur Tansley) induit de nombreux mots savants et précis :
En entreprise on parle parfois d'écosystème pour définir l'ensemble des participants (clients, employés, fournisseurs, sous-traitants, pouvoirs publics...) à la vie de l'entreprise. Quand on parle d'écologie, il y a quand même beaucoup mots utilisés sans que l'on sache vraiment ce qu'ils veulent dire. Dans cette série d'articles nous donnons quelques définitions incontournables.
Durée de vie des déchets nucléaires Iode 131 : 8 jours
Iode 125 : 60 jours Césium 137 : 30 ans Radium 226 : 1 600 ans Carbone 14 : 5 730 ans Plutonium 239 : 24 000 ans Potassium 40 : 1,3 milliards d’années Uranium 238 : 4,5 milliards d’années ![]() Permaculture : un "mode d'action" qui prend en considération la biodiversité de chaque écosystème pour une production agricole durable économe en énergie, en travail et en apports extérieurs. L'idée est d'être respectueux des êtres vivants endogènes et de leurs relations réciproques, tout en laissant à la "nature sauvage" le plus de place possible. Maxime de Rostolan, exploitant près de 2 hectares en Indre-et-Loire estime à juste raison que « L'agriculture naturelle reste largement minoritaire. Du coup, sa part ne peut qu'augmenter dans un futur proche, car elle présente de nombreux avantages tant au niveau de la santé que sur la qualité de l'eau et les liens sur les territoires.». Cela introduit aussi le mot "agrader" qui se veut le contraire de dégrader. En permaculture on n'affaiblit pas le sol, on le protège. Quand on parle d'écologie, il y a quand même beaucoup mots utilisés sans que l'on sache vraiment ce qu'ils veulent dire. Dans cette série d'articles nous donnons quelques définitions incontournables.
![]() Communs : les services et les systèmes fournis gratuitement par la Nature et qui ne devraient pas faire l'objet d'une valeur commerciale à ce jour (l'eau, la pollinisation, le vent etc...) Quand on parle d'écologie, il y a quand même beaucoup mots utilisés sans que l'on sache vraiment ce qu'ils veulent dire. Dans cette série d'articles nous donnons quelques définitions incontournables.
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AnneExperte en créativité et innovation. AngeloSusciter de nouvelles idées et générer des innovations est un enjeu majeur pour toute entreprise ; trouver des solutions efficaces originales à des problèmes persistants l'est aussi pour sa performance. EricToujours à l'affut, un peu caustique mais pas trop, toujours content de découvrir et de partager. Archives
Janvier 2021
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