Le diable du CEA
Domaines d'expertise : géologie, géochimie, nucléaire, gestion des déchets
Nationalité : Française
Oeuvres majeures : Un diable au CEA, Ages Traces de fission des zircons des Alpes franco-italiennes: Le zircon, un multi-chronomètre
Elle aime : la géologie quand c'est un moteur d'innovation, la musique baroque, la marche nordique
Joëlle est docteur es sciences en géochimie. Elle a été directrice au CEA du programme NOMADE -NOuveaux MAtériaux DEchets- puis professeure-chercheuse à l'Université d'Aix-Marseille où elle a créé une filière de master pro Sols et Déchets. Auteur prolifique et conférencière reconnue elle est détentrice de plus de 15 brevets internationaux.
Son domaine de prédilection est l'étude des apatites, une grande famille minérale qui existe dans la nature avec différentes formes et couleurs. Longtemps confondues avec d'autres minéraux, leur composition chimique ne fut déterminée que vers la fin du dix-huitième siècle. C'est un minéralogiste allemand Abraham Gottlob Werner, qui lui a donné en 1786 ce nom, clin d'œil au terme grec apatan (« tromper »).
Joëlle a passé sa vie de chercheuse à augmenter le savoir sur ces minéraux naturels, toujours porteurs d'uranium, à comprendre pourquoi une telle résistance aux irradiations et à inventer comment s'en servir utilement dans le nucléaire. Ce ne fut pas une sinécure... puisque l'industrie nucléaire préfère les verres, potentiellement dangereux. Joëlle s'est donc attaquée seule (disons abandonnée par les industriels du secteur) à la gestion des déchets de l'industrie nucléaire, mais aussi à la valorisation des farines animales, constituées d'apatites.
Joëlle vit dans le sud de la France au milieu des oliviers et de la garrigue.
Nationalité : Française
Oeuvres majeures : Un diable au CEA, Ages Traces de fission des zircons des Alpes franco-italiennes: Le zircon, un multi-chronomètre
Elle aime : la géologie quand c'est un moteur d'innovation, la musique baroque, la marche nordique
Joëlle est docteur es sciences en géochimie. Elle a été directrice au CEA du programme NOMADE -NOuveaux MAtériaux DEchets- puis professeure-chercheuse à l'Université d'Aix-Marseille où elle a créé une filière de master pro Sols et Déchets. Auteur prolifique et conférencière reconnue elle est détentrice de plus de 15 brevets internationaux.
Son domaine de prédilection est l'étude des apatites, une grande famille minérale qui existe dans la nature avec différentes formes et couleurs. Longtemps confondues avec d'autres minéraux, leur composition chimique ne fut déterminée que vers la fin du dix-huitième siècle. C'est un minéralogiste allemand Abraham Gottlob Werner, qui lui a donné en 1786 ce nom, clin d'œil au terme grec apatan (« tromper »).
Joëlle a passé sa vie de chercheuse à augmenter le savoir sur ces minéraux naturels, toujours porteurs d'uranium, à comprendre pourquoi une telle résistance aux irradiations et à inventer comment s'en servir utilement dans le nucléaire. Ce ne fut pas une sinécure... puisque l'industrie nucléaire préfère les verres, potentiellement dangereux. Joëlle s'est donc attaquée seule (disons abandonnée par les industriels du secteur) à la gestion des déchets de l'industrie nucléaire, mais aussi à la valorisation des farines animales, constituées d'apatites.
Joëlle vit dans le sud de la France au milieu des oliviers et de la garrigue.